Pour égayer une période hivernale quelque peu maussade, Tolosana vous propose de découvrir un ouvrage rare et étonnant. Intitulé « Nouveau procédé pour détruire les taupes d’une propriété, en 24 heures », publié à Toulouse en 1851 par un pédicure toulousain et imprimé chez Bonnal et Gibrac, cet opuscule, pour la modique somme de 50 centimes, nous fait une promesse alléchante dès sa première page : "une entière destruction des taupes".
La détermination les liens de parenté est indispensable aux juristes anciens pour appliquer les règles de mariage (interdiction des mariages consanguins) ou de succession. Leur complexité a rapidement conduit à concevoir des représentations figurées pour les rendre plus explicites, dont la forme la plus connue, l’arbre, est l’un des ancêtres de nos arbres généalogiques actuels. On en trouve de beaux exemples dans le traité Nova arboris utriusque… juris concinnatio, publié en 1538 par Bérenger Fernand (15..-1567), professeur de droit à l’Université de Toulouse, qui compare les solutions apportées aux problèmes posés par la parenté par le droit canonique et le droit romain.
Il y a quatre ans déjà, le premier focus de Tolosana proposait un noël pour Noël. En voici un nouveau, et cette année, nous vous offrons même l'air en plus des paroles ! Rappelons que les cantiques de Noël ou "noëls" sont des chants chrétiens en langue vulgaire interprétés lors de la fête de Noël à l'image, selon la tradition catholique, de ceux chantés par les anges à la naissance de l'enfant Jésus. Les plus anciens datent du Moyen-Âge. Si certains cantiques comme "Douce nuit, sainte nuit" ou bien "Il est né le divin enfant" sont très connus, il en existe quantité d'autres tombés dans l'oubli.
S’il est un ouvrage que l’on peut qualifier d’emblématique, c’est bien les Omnia Andreae Alciati V. C. emblemata, dont la première édition, en latin, paraît à Augsbourg en 1531. Premier livre d’emblèmes, caractérisé par l’association sur une même page, d’un titre, d’une épigramme et d’une gravure ce petit recueil rencontre, dès sa sortie, un vif succès.
Diffusé par les meilleurs imprimeurs à Paris, Lyon ou Anvers, le nombre d’emblèmes augmente au fil des éditions, jusqu’à dépasser les 200 dans les premières éditions complètes, parues à Lyon en 1548 et 1551. Un nouveau genre littéraire est né, qui restera en vogue pendant près de deux siècles.
«Aimable avant-couturière du printems, douce et timide Violette, qui peut te contempler sans éprouver un sentiment délicieux de tendresse et de mélancolie ! En vain tu caches tes attraits sous le gazon naissant ou dans l’ombre du Bocage, tes suaves parfums décèlent malgré toi ton humble retraite, et guident la main fortunée qui doit te cueillir…» Ainsi est décrite la violette odorante ou viola odorata par le médecin Joseph Roques dans le second tome de son ouvrage Plantes usuelles, indigènes et exotiques.
Les collections de la bibliothèque de l'ancienne faculté de théologie protestante de Montauban, créée en 1810, sont à l'honneur en cette fin de l'été : parution des actes de la journée d'études "La bibliothèque de l’ancienne faculté de théologie protestante de Montauban, un patrimoine en partage", organisée le 17 novembre 2018 par le SICD de Toulouse avec la Société montalbanaise d’étude et de recherche sur le protestantisme et de l'ouvrage Libraires et imprimeurs protestants de la France atlantique. L'occasion de découvrir sur Tolosana quelques impressions protestantes du Sud de la France provenant du "fonds Montauban", l'un des fleurons du fonds ancien de la BU de l'Arsenal à Toulouse. Ce raccourci commode désigne la partie de la bibliothèque de l'ancienne faculté de théologie protestante de Montauban qui, suite à une histoire complexe, est désormais conservée à Toulouse (plus de 20 000 volumes), l'autre partie étant à la bibliothèque de la faculté de théologie protestante de Montpellier.
Pour la période estivale, Tolosana vous propose une pointe de légèreté avec la découverte des priapées de François Maynard (1582-1646). Cet ouvrage rassemble 56 poèmes érotiques et libertins suivis d’autres pièces du même auteur extraites de différents recueils.
A la fin du mois de juin 1875, des pluies diluviennes combinées à la fonte des neiges provoquent dans le Sud-Ouest une terrible crue de la Garonne qui reste, 145 ans plus tard, la plus dévastatrice de son histoire : 208 victimes, plus de 1200 maisons et 3 ponts détruits rien qu’à Toulouse. Cet album de photographies inédites offre une vision saisissante de l’ampleur des dégâts.
Tolosana a franchi le cap des 10000 ouvrages mis en ligne avec un document intitulé « A M. le directeur et à MM. Les membres du jury d’expropriation ». Dans ce mémoire, Monsieur Darrieux, notaire, conteste par l'intermédiaire de son avocat Charles-Joseph-Gaspard de Saint-Gresse l’indemnisation proposée par la ville de Toulouse pour l’expropriation de sa maison qui lui a été notifiée le 1er février 1850
Si la peste ou le choléra et leurs ravages font encore largement partie de la mémoire collective, ce n’est pas le cas des épidémies de suette miliaire, maladie infectieuse encore mystérieuse, sans doute d’origine virale, dont la forme maligne peut être mortelle. Elle a pourtant aussi apporté son lot de malheurs en France, aux 18e et 19e siècles, et notamment en 1781 et 1782, dans le Languedoc et le Roussillon.