(1549-1621) |
Lors de ses études de droit à Toulouse, beaucoup voient en Guillaume Maran le successeur de Cujas. La faculté de droit de Toulouse lui attribue d’ailleurs sans concours, dès 1589, une chaire de droit civil, alors qu’il enseignait le droit canonique depuis 4 ans. Il souhaite améliorer le fonctionnement des universités françaises et rédige un mémoire sur les réformes nécessaires. Rallié à la cause de la Ligue, il part à Rome plaider la cause d’Ange de Joyeuse afin que ce dernier puisse prendre la tête des troupes de la Ligue dans le Languedoc. A son retour en 1592, il est fait prisonnier par les barbaresques et la ville de Toulouse accepte de payer sa rançon. On lui offre, après la mort de sa femme, l’archevêché de Narbonne mais il refuse en choisissant de se remarier. Ses principales œuvres juridiques ont été publiées après sa mort par les soins de son fils. En dehors de traités classiques de droit romain, il a publié des ouvrages sur l’enseignement du droit. |
Dictionnaire historique des juristes français (XIIe-XXe siècle). Pub. sous la dir. de P. Arabeyre, J.-L. Halphérin, J. Krynen. Paris, PUF, 2007 |
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