(1743-1820) |
Reçu avocat en 1771, Jacques-Marie Rouzet plaide avec succès et gagne une brillante clientèle. En 1791, il succède à Delort fils à la chaire de droit français de l’université de Toulouse, mais la quitte en septembre 1792, détourné de l'enseignement par les troubles révolutionnaires. Dès 1790, il fait partie du conseil général de la commune à Toulouse. En 1792, il est élu député de Haute-Garonne. A Paris, il s'oppose à la mise en jugement de Louis XVI et prêche la modération. Il signe en juin 1793 la protestation contre la dictature de Robespierre. Arrêté, il est réintégré après Thermidor. En août 1796, il demande que les détenus pour délits révolutionnaires soient relâchés. Il accompagne en exil à Barcelone le prince de Condé et la duchesse d'Orléans dont il devient le chancelier. De retour en France sous la Restauration, il meurt en 1820. |
J. Poumarede, « La chaire et l''enseignement du droit français... », Recueil de l'académie de législation, T.IV. , 1967 Dictionnaire des parlementaires français, Paris, Bourloton, 1899-1891 |
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