Le Codex medicamentarius seu Pharmacopoea Tolosana, publié en 1648, est le seul ouvrage, peu connu, d'un auteur dont le nom, lui, est bien connu des Toulousains : Pons-François Purpan. Il fait suite à une commande des capitouls et du parlement de Toulouse de recenser les médicaments que les apothicaires1 de la ville pouvaient fournir aux citoyens.
Les modes d'acquisition des bibliothèques sont nombreux : achats, legs, donations, dons, dépôts de l'Etat... Il arrive parfois que le hasard s'en mêle ou qu'une part de mystère subsite. C'est le cas de cet exemplaire ancien des Satires de Juvénal et de Perse publiées à Amsterdam en 1630, entré dans les collections de la BU de Toulouse en 1935.
Connue pour sa forme étoilée et sa couleur d’un bleu azur, la bourrache officinale (borago officinalis) est une plante herbacée annuelle duveteuse qui pousse facilement dans les milieux rocailleux du bassin méditerranéen et qui appartient à la famille des Borraginacées. Sous des abords quelque peu rustiques, nous allons voir que cette plante dissimule de nombreuses propriétés.
« L’histoire naturelle est de toutes les sciences celle qu’on cultive avec le plus de soin & d’application, dans un siècle éclairé comme le nôtre ». C'est ainsi que débute l'Avertissement de l'éditeur placé en tête de cette édition de l’Histoire générale des insectes de Surinam et de toute l’Europe écrite par Anna Maria Sibylla Merian, femme peintre et naturaliste du 18e siècle au parcours peu commun.
La mois de janvier est traditionnellement la période où les services d’état-civil publient les statistiques des prénoms les plus donnés l’année précédente : en 2021, Louise, Alice et Jade pour les filles, Louis, Gabriel et Léo pour les garçons arrivent en tête par exemple à Toulouse. Nous avons pensé aux parents qui cherchent à donner un prénom original à leur futur bébé. En voici donc une dizaine, glanés dans Tolosana, qui sauf surprise toujours possible, n’ont pas encore fait leur retour ou ont toujours été rares. Certes, ils ne sont pas aussi déroutants que les prénoms goths ou mérovingiens, tels que Receswinthe, Chrodegang, Plectrude,ou Gerswinde. Mais ils n’offrent pas moins une garantie d’originalité, étant pour la plupart certifiés absents de la liste de l’INSEE des prénoms donnés en France depuis 1900.
Cousin du coquelicot le pavot dit « somnifère » (papaver somniferum) peut sembler au premier abord une plante anodine. En effet, si l’on rencontre cette herbacée annuelle de la famille des Papaveraceae dans les montagnes asiatiques, elle est aussi très répandue dans les espaces verts en Europe, d’où son autre appellation de « pavot des jardins ». Pourtant nous verrons que cette plante contient aussi des opiacés (1) ce qui lui vaut également le nom de pavot à opium.
La 30e édition de la Fête de la science aura lieu du 1er au 11 octobre. A cette occasion, Tolosana vous propose de découvrir un manuscrit de mathématique particulièrement illustré, le « Novum mathematicorum viridarium », réalisé vraisemblablement au 17e siècle. Sous ce joli titre, « Le nouveau jardin des mathématiques », se cache une compilation de traités mathématiques rédigée en latin, dont l’austérité est atténuée par son ornementation et ses illustrations.
Pour occuper d'éventuelles journées pluvieuses pendant les vacances d'été, Tolosana vous propose de jouer avec les collections anciennes des BU toulousaines.
Voici donc quelques puzzles, classés par difficulté.
On dénombre près de 6000 mazarinades, brochures polémiques dont la plupart sont hostiles au cardinal Mazarin, ministre de Louis XIV. Elles ont été publiées de 1648 à 1653 lors de la Fronde, période de graves troubles suite à la révolte des parlementaires et des grands seigneurs destinée à diminuer l’étendue du pouvoir royal et lutter contre le cardinal Mazarin. Les mazarinades imprimées hors de Paris ne représentent qu’une petite minorité de ces libelles, dont une infime partie éditées à Toulouse : leur recensement exhaustif reste à faire, mais on peut estimer que leur nombre ne dépasse guère la cinquantaine, dont quelques unités seulement ne sont pas des rééditions de libelles parisiens. Les Chants royaux, dictés aux Jeux fleuraux dans Tolose, le premier may 1651. Sur la déroute mazarine, publiés à Toulouse en 1651 de façon anonyme, en font partie
Pour fêter le prochain retour des beaux jours, Tolosana vous offre un brin de muguet cueilli dans le premier tome des Plantes usuelles et indigènes de Joseph Roques, publié en 1807-1808.